• Le désert tue et enterre en silence
  • La mer méditerranée charnier des migrants
  • Les frontières tuent …tuent…

 

On estime à plus de 40.000 le nombre de personnes mortes et disparues aux frontières de l’Europe depuis 1993. Beaucoup de familles aujourd’hui font face à une situation douloureuse d’avoir perdu de leurs enfants sans avoir aucune idée de là où ils sont et sans nouvelles depuis des années.

En réalité n’y a pas seulement des morts mais aussi des disparus.

Aujourd’hui BOZA FII est prêt à amener un espoir pour ces familles désespérées et traumatisées pour la recherche de leurs enfants disparus.

Notre cabinet est composé de membres experts sur le contexte de transit des migrants sénégalais et autres migrants subsahariens dans les pays du Mahgreb.

 

Vu la situation et l’expérience que l’équipe BOZA FII a vécu dans la vie de l’émigré notre seul but aujourd’hui est d’être la voix des sans-voix qui quittent leurs pays et parfois même meurent ou disparaissent en silence. Chacun de nous a un proche ou connait quelqu’un qui est resté dans la Méditerranée ou bien qui a disparu mystérieusement sur les routes des frontières.

Cependant n’est-il pas temps d’essayer de trouver des solutions à ce fléau, en mettant en place des programmes pour que les jeunes puissent se stabiliser dans leurs pays d’origines ?

 

L’idée est de faire comprendre aux populations que les frontières tuent et comment les migrants vivent dans des situations vulnérables dans les pays de transits. Mais aussi de rappeler à nos gouvernements de faire plus d’efforts pour insérer leurs citoyens dans le système.

Il est important aussi de faire savoir aux gouvernants comment les familles des disparus vivent avec ce lourd fardeau, sachant que leurs enfants ont perdu la vie dans des situations difficiles ou ont disparu sans laisser aucune trace.

Il y a 4 ans, dans le Maghreb, plus particulièrement au Maroc, les corps des migrants morts en mer Méditerranée étaient enterrés dans des fosses communes. Certaines associations comme les Ponts Solidaires Maroc, AMDH (Association Marocaine des Droits Humaines) et Alarm Phone, luttent pour que les migrants qui perdent la vie durant la traversée vers l’Europe puissent être identifiés, documentés et enterrés dans leur dernière demeure avec dignité ou même rapatriés dans leur pays d’origine si les familles ont les moyens.