Benn Kaddu, Benn Yonn

Ñunn lë (Potentiels migrants)

Tome – 7 / Ñunn lë (Potentiels migrants)

On aimerait bien nous voir s’établir dans notre propre pays et être en temps réel avec notre famille. Cela ne dépend pas aussi des longs discours que nous avons eu l’habitude d’entendre depuis notre enfance.  Plus qu’on grandit plus qu’on voit que la vie dans notre pays devient dure et parfois même impossible. Même avec cette fameuse phrase : “tout ce que Dieu est bon” qui donne à certaines personnes le courage de rester dans le pays n’empêche que la plus part n’ont plus cette patience.


Il y a dix ans qu’ils avaient dix ans, cela fait dix ans que l’on nous disait, nous vivrons mieux que nos parents. Mais nous avons constatés que cette lumière est éteinte. A trente ans déjà, très soucieux de leurs perspectives professionnelles certaines personnes songent à une vie aventurière. Tout comme jeunes ambitieux, beaucoup ne vont pas échapper à l’exploitation des systèmes capitalistes dans nos pays. Où trouver un premier emploi est vraiment tout un parcours du combattant, néanmoins on demande une expérience de trois à cinq ans pour les recrutements et tout cela aussi pour justifier l’endurance d’un boulot sans plan de carrière. Sans ne pas manquer à dire les salaires misérables, des entreprises sans sociales, des horaires saturants et dans un pays où le cout de la vie moyenne est excessivement trop élevé. Que nous ont garanti nos diplômes? Si nous devons continuer à demander de gauche à droite pour survivre même si on travaille. Nous pensons que les gens ne travaillent pas pour juste avoir de quoi manger mais pour sécuriser la vie de leurs progénitures, pour arranger la vie sociale de leur famille et faire des perspectives de développements pour un avenir certain. Le Sénégal est l’un des pays les plus riches en matières premières dans monde, mais qui fait partie parmi les pays les plus pauvres du globe. Comment pouvons-nous donner une explication à cela ? Des dirigeants qui sont indignes, une population qui nage dans l’ignorance, des multinationales qui exploitent ses employés, des banques qui dictent leurs lois ainsi une jeunesse désorientée et beaucoup d’autres facteurs qui sont inexpliqués dans cette mauvaise gestion.

Les potentiels migrants essaient d’avoir une vie meilleure mais malheureusement leur pays n’arrive souvent pas à leurs offrir les possibilités.

Ainsi dans un autre contexte, nombreux permis les eux, sont des personnes qui n’ont pas étudié ou pas suivie une formation mais parfois aussi mal informés.

Mais aussi des familles qui ne manquent pas de mettre la pression sur les jeunes.

Beaucoup de jeunes pensent gagner leur vie et pour retrouver leur dignité, à travers le phénomène de la migration. Cependant, la plupart d’entre eux croient et sont parfois convaincu que, l’Europe est la meilleure solution pour avoir une vie sécurisée.

Et pourtant ces personnes sont des êtres réels, naturels et fiers de notre situation tout en se battant pour l’améliorer. Partout dans le monde les gens se battent pour être indépendant par rapport à leurs besoins quotidiens. Étant donné qu’aujourd’hui nous vivons la mondialisation où un Dakarois gagne sa vie à Paris, un Libanais gagne sa vie en Côte d’ivoire et un Américain gagne sa vie en Chine. La migration ne devrait présenter aucun problème partout dans le monde.

Les politiques migratoires sont devenus sources d’éventuels conflits entre les états. Cette liberté de circulation de tout un chacun ne doit pas être tout simplement prescrite sur des documents mais du moins une réalité dans les cœurs. Aujourd’hui nous pensons qu’il est temps de pensée positivement.

Vu la situation, nous pensons ………………

  1. leur donner la bonne information / lycées / écoles / darra (Talibé) / Scool-tour
  2. mettre en place des activités leur permettant de se développer (projets fonctionnels)
  3. Pression familiale / Exploitation capitalisme