Benn Kaddu, Benn Yonn

Journée internationale des migrants

Tome – 3 / 18 décembre : Journée internationale des migrants

Foire de la migration de Boza Fii

Poser des questions et exiger des réponses

  • Un migrant est quelqu’un qui veut être indépendant et non dépendant.
  • Un migrant est quelqu’un qui est fier de sa situation, tout en se battant pour l’améliorer.
  • Un migrant est quelqu’un qui ne subit pas sa vie mais qui le fait.
  • Un migrant est un soldat qui part pour affronter les réalités de la vie.
  • Un migrant est quelqu’un qui part à la recherche de sa dignité humaine et d’une vie meilleur.
  • Un migrant est en général un soutient et l’espoir de sa famille.

Les droits et libertés individuels

Les droits et libertés socio-économiques

  • _ Réalités de vie et auto-organisation des migrants en retour volontaire ou expulsés dans leur pays d’origine.
  • _ Difficultés rencontrées par les amis et familles des disparus aux frontières:

Et si tout le monde restait chez soi.

Pas d’émigrés ni d’immigrés, la migration devient un sujet censuré dans les textes. Dans ces contextes les ivoiriens vont devoir vivre avec leur cacao, les émirats arabes unis avec leur pétrole, les sénégalais de leur pêche… et que personne ne soit surpris de voir un pot de café coûtant en France 20 euros, un kilogramme de poisson à 30 yuans en Chine… Ainsi chacun devra se contenter juste du peu de ce que la nature l’offre et que beaucoup de choses qui se sont réalisées aujourd’hui ne seront peut-être que de jolies maquettes.

Pourquoi autant d’humains et qu’il n’y a pas d’humanité dans cette vie si courte que nous le comprenons pas vraiment le sens.

L’ingratitude de l’être humain le pousse à combattre sa propre raison de vivre. Aujourd’hui l’humain admet ce qu’on appelle un système, défini par des forts ou faible, des riches ou pauvres, des légaux ou illégaux… pour en citer que ça et par exemple. Et pourquoi blâmer le pauvre s’il a toujours le droit de subir. Là, la raison nous manque.

Le système crée entre les humains la distance, favorise la différence, installe l’ignorance. Pour en comprendre un peu : le cri des peuples noirs ce disant panafricain contre les régimes occidentaux européens s’imposant comme les pays développés, de même pour les asiatiques qui sont indexés comme étant des envahisseurs ainsi que les américains comme les puissants mais qui voient les arabes comme les terroristes. Et tout ça parce des murs s’élèvent de plus en plus entre les peuples.

Voilà que dans ce monde des continents se sont créé, pour ensuite se diviser en pays et ce dernier constituant une nation où l’indifférence ne peut même pas s’installer entre les humains. Quand est-ce nous allons comprendre que Dieu utilise les humains pour régler le problème des humains.

La race humaine devient prisonnier de son propre organisation, se divise sans même parfois le vouloir, les individus se haïssent sans même comprendre le pourquoi.

Et si le monde était le chez soi de tout un chacun, personne ne se sentirait étranger quelque part. Les frontières ne seront juste que imagination.

L’aventure détermine les individus, leurs donne une ouverture d’esprit, leurs apprend à s’adapter par rapport aux milieux où ils se trouvent, leurs enseigne les réalités de la vie et comment les affronter, mais aussi leurs montre toutes les formes de souffrances.

Il est important aussi de faire savoir aux gouvernants comment les familles des disparus vivent avec ce lourd fardeau, sachant que leurs enfants ont perdu la vie dans des situations difficiles ou ont disparu sans laisser aucune trace.

Beaucoup de familles aujourd’hui font face à une situation douloureuse d’avoir perdu de leurs enfants sans avoir aucune idée de là où ils sont et sans nouvelles depuis des années.

En réalité n’y a pas seulement des morts mais aussi des disparus.